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Mars 1793 : la Révolution veut lever la troupe en masse, il lui faut 300 000 hommes pour partir protéger ses frontières. Pierre ne veut pas s'éloigner de celle pour laquelle bat son cœur, Marie-Jeanne.
Il ignore encore que le canon fétiche des combattants vendéens portera son nom. Car la jeunesse de Vendée a choisi : quitte à se battre, ce ne sera pas au loin pour la Révolution mais ici, sur la terre de ses ancêtres, contre ces malfaisants qui prétendent imposer leurs règles barbares depuis Paris et viennent même d'oser décapiter le roi.
Horrifiés, écœurés, humiliés par ces dernières années où l'on baptisait et enterrait les Vendéens en silence, quasiment sous le manteau, les paysans se révoltent. Ils se cherchent des chefs, tentent de s'organiser.
En 8 jours, la Vendée tout entière se soulève.
Alors commence une guerre qui va générer une horreur insoutenable, à tel point qu'aujourd'hui encore, la plaie n'est pas entièrement cicatrisée. Si ce roman constitue bien une fiction, les faits de torture et les descriptions des combats sont bien réels, et l'histoire, la grande Histoire, n'est en rien déformée.
Qu'on se le dise : le lecteur ne sortira pas indemne de Marie-Jeanne la Vendéenne...
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